dimanche 28 décembre 2014

Construire une maison

Alors que dans la frénésie des achats de Noël, j'étais à la recherche de livres pour les amis, mon œil glisse soudain sur un minuscule livre tant par sa taille que par sa pagination (30 pages) :



Construire une maison de Jack London aux éditions du sonneur est pourtant un livre magnifique et incroyablement d'actualité !
Quelle chance !
Je vous ai parlé de beaucoup de livres en cette fin d'année (et ce n'est pas fini...) mais si vous aimez l'architecture et l'idée même du logis, de l'habitat et surtout de l'habiter, il vous faut passer ces quelques minutes de lecture avec Jack London qui, contre toutes (mes) attentes, définit en quelques lignes une forme amusée et rigoureuse de l'architecture.
Il y a même une description de son logis idéal pour commencer ce texte qui laisse pantois et réserve une magnifique surprise digne de Le Corbusier... ou de Jules Verne, je vous laisse découvrir !
Si j'étais enseignant dans une école d'art ou d'architecture (suivez mon regard...) je ferais avec ce livre un travail avec les étudiants. J'associerais ce texte avec La politesse des maisons de Bénédicte Chaljub et Renée Gailhoustet. Il se pourrait bien qu'entre les deux livres existe une lignée belle et joyeuse d'une architecture tournée d'abord vers l'habitant : une vérité architecturale en quelque sorte. Pour 5 euros, oui, 5 euros, remettez vos pendules à l'heure sur la maison et l'architecture et achetez illico Construire une maison de Jack London.
Je ne vous en donne que quelques très courts extraits pour vous donner envie...







Pour accompagner ce texte, quoi de mieux que deux cartes postales éditées à des fins publicitaires par la société "Onduline"qui fabriquait des tôles ondulées en métal ou en plastique.
Sur cette première carte postale, on trouve deux chalets visés par le toit pour bien montrer le produit "Onduline" à l'œuvre.



Le chantier de construction est dans sa phase finale et on a un peu peur que tout cela glisse vers le bas de la montagne de Pra-Loup. On ne nomme pas d'architecte mais on parle d'une construction traditionnelle nommée par l'éditeur "châlet norvégien".
Je vous donne le verso de la carte c'est amusant !



L'autre carte postale nous montre toujours un produit Onduline utilisé ici pour une serre consacrée à la culture des œillets américains à Sainte-Estève chez les établissements Brousse Frères.
Ici c'est le produit Takiron qui est en vedette.
Mais je fus surtout séduit par l'espace de cette image, par la beauté du bleu passant entre la structure en lamellé-collé si fine et avec une telle portée !
Parfois, une belle architecture c'est d'abord la vérité de sa structure, la vérité de ses matériaux, l'application simple de ses fonctions.
Cela plairait tellement à Jack London !

1 commentaire:

  1. jack London versus archi versus maison en vente chez price minister

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