lundi 2 décembre 2013

Dedans le Shogun


Vous aviez aimé le Kyoto International Conference Hall depuis l'extérieur sur ce message posté il y a peu.
Mais que diriez-vous de pouvoir enfin entrer à l'intérieur ?
Oui. Cela vous tente bien. Comme vous avez raison.
Alors... Entrons !



Voici l'entrée nommée Lobby en anglais par l'éditeur de cette carte postale. On y retrouve la puissante structure ici parfaitement mise en valeur par le vide d'aménagement autour des piliers de soutien. On admirera sans détour la qualité des détails, le traitement des surfaces, les jeux de lumières et... la moquette vert-pomme ! L'ensemble est chic, solide et majestueux. Voici le lustre un peu petit sans doute perdu dans ce vide et la sculpture-lampe également :

 
On remarquera aussi au fond un étonnant vitrail perdu un peu dans cet ensemble !
Le vert de la moquette s'étend aussi jusqu'ici :



Nous sommes dans la Conference Room B-1 !
Quelle merveille !
J'aime toujours autant les lieux fabriqués pour les rencontres et les foules lorsqu'ils sont vides ! Là également on reconnaiî dans la forme interne celle jouée à l'extérieur. Quel dessin !



Ne pourrions-nous pas penser que nous sommes dans un vaisseau spatial ou chez le Doctor No dans un James Bond ? Mais vous n'avez encore rien vu...



Voici la Conference Room A, sans doute la plus importante vu sa lettre d'alphabet !
Que dire d'autre qu'une forme d'émerveillement à un espace, à sa sobriété contenue dans une rigueur décorative qui ne manque pas pourtant de chaleur même si cet espace est vraiment immense !
Le vide au-dessus de la tête, la chaleur du bois sous les coudes, le moelleux des sièges sous les fesses devaient être propices à de grands débats, de grandes décisions : Protocole de Kyoto !
Mais une chose étonnante me saisit. Comment devant une telle abstraction de lieu et d'image passe tout de même cette chose sensible qui fait que nous sentons le Japon ?
Comment dans notre esprit, les minuscules codes et les grandes qualités fabriquent également cet espace comme japonais ?
Certainement cette délicatesse retenue, ces matériaux visibles et magnifiés, certains angles du dessin, certains atours des objets, et un champ coloré bien étudié qui donnent d'abord et malgré l'éloquence nécessaire de ce lieu sa place à l'homme.
Je ne pourrai vous donner le nom du photographe, ni celui de l'éditeur de ces cartes postales mais je vous offre le très beau logotype de ce dernier et le très beau dessin du Kyoto Conference Hall présent au verso.





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